Manger équilibré, se dépenser, bien dormir, méditer, etc. sont des actions indispensables au bien-être. Cependant vous pouvez avoir la plus grande des exigences dans l’exécution de ces actes et voir votre bien-être perturbé à cause de votre relation à l’autre.

Une réflexion déplacée, une dispute sur un sujet futile, un mauvais ressenti sur une personne croisée, mais aussi l’appréhension de votre journée avec les rencontres prévues, ou la communication rendue presque toujours difficile avec votre conjoint un collègue de bureau avec qui un différend a laissé une plaie qui ne se cicatrise pas, sont autant de raisons de vous empêcher l’accès au bonheur. L’effet ressenti est comme un caillou dans la chaussure et suffit à gâcher votre quotidien, il peut vous conduire à la dépression et même au burn-out.

De votre capacité à créer le lien et à le maintenir dans la qualité relationnelle dépend votre bonheur.

Il s’agit donc de compétences. Une prise de conscience de ce qu’il se joue lorsque vous entrez en contact avec l’autre et la maitrise de votre langage vont transformer votre vie.

L’objectif de la pédagogie de l’Ecole de la Relation est de faire en sorte que la relation ne perturbe à minima votre bien-être, et qu’au contraire elle devienne source de richesse, d’ouverture.

Le sujet est immense et notre volonté est de vous simplifier l’accès à ce changement. Pour vous y conduire, nous avons rassemblé et synthétisé le meilleur de l’ensemble des importantes ressources disponibles sur le sujet de la relation à l’autre et plus largement de la communication. Muni de ces connaissances et d’une expérience tirée des mises en situations effectuées dans nos formations et ateliers vous aurez la maitrise de vos échanges.

Imaginez ce que pourrait être votre quotidien sans conflit. Quel gain en Energie, pas seulement pour vous, mais aussi pour les autres, inverser la nature du rapport engendre du plaisir pour tout le monde.

L’étude de notre relation à l’autre est le préalable à toute volonté de développement personnel. Nous devons parvenir à l’identification des concepts pour éclairer les processus inconscients qui animent la relation. En effet, il est d’évidence que « La psychologie individuelle ne peut pas faire abstraction des rapports qui existent entre l’individu et ses semblables. C’est qu’autrui joue toujours dans la vie de l’individu le rôle de modèle, d’un objet, d’un associé ou d’un adversaire. » (S. Freud).
Cependant avant de vous trouver des théories explicatives et justificatives de vos comportements, en vous faisant révéler vos souffrances passées, en vous collant des étiquettes, vous pouvez accéder facilement à la connaissance et la compréhension des processus qui s’installent dans l’interaction avec l’autre, et vous constituer une boite à outils complète utilisable immédiatement.

Pour commencer nous allons vous recommander trois modes opératoires de langage à connaitre et à intégrer qui, s’ils sont appliqués, vous feront entrer dans le début de la sagesse.
1° Les tamis de Socrates
2° Les accords Toltèques
3° L’assertivité, base de la communication non violente

Le premier des exercices consiste à vous remémorer ce qui a dégradé les dernières relations que vous avez eues et d’imaginer quelle aurait été la nature de l’échange si vous aviez installé ces modes opératoires avant de vous exprimer.

Voyons le mode opératoire 1 les trois tamis de Socrate revisités. Si chaque individu, avant de parler ou d’agir activait ces filtres intelligents, notre monde serait bien moins violent.

• Donc lorsque vous avez quelque chose à dire veillez à ce :
  que ce soit bien dit, aimablement avec les précautions nécessaires à la situation ; un ton agressif, des mots choisis qui blessent, le jugement, l’interprétation, le prêt d’intention ou une contrainte sont l’assurance d’une mauvaise entrée en relation ;
• que ce soit juste ou vrai, étayé avec des faits concrets et non de la rumeur ; plus vous serez renseigné sur le sujet plus votre communication sera claire, la méconnaissance est le pire ennemi de l’information ;
• que ce soit utile de le dire, donc de vous assurer que votre message aura son utilité en dehors de satisfaire votre amour propre ; si l’autre est incapable de recevoir votre message ou si ce que vous lui dites n’a aucune chance d’aboutir à un résultat, le silence est de mise.

Partons dans le mode opératoire 2 chez les Toltèques, ce qu’il y a en plus du premier c’est qu’il est utile à activer lorsque vous recevez une information et une incitation au meilleur des comportements.

• Que votre parole soit impeccable, parlez avec intégrité, ne dites que ce que vous pensez, n’utilisez pas la parole contre vous même, ni pour médire sur autrui. Utiliser puissance de la parole au service de la vérité et de l’amour.
  (cette phrase est le plus synthétique résumé de la prise de paroles idéale, avec un peu d’entrainement vous pouvez nettoyer votre langage, c’est ce que nous vous enseignons à l’Ecole de la Relation)
• Quoi qu’il arrive n’en faites pas une affaire personnelle. Ce que les autres disent font n’est qu’une projection de leur propre réalité, de leur rêve. Lorsque vous êtes immunisé contre cela vous n’êtes plus victime de souffrances inutiles.
  (tout conflit est une souffrance, le fait de laisser à l’autre ce qu’il vous dit installe une barrière de protection indispensable à la maitrise de l’échange)
• Ne faites pas de supposition. Ayez le courage de poser des questions et d’exprimer vos vrais désirs. Communiquez clairement avec les autres pour éviter tristesse et malentendus et drames. A lui seul cet accord peut transformer complètement votre vie.
  (tout est dit dans cette phrase, la clarté de l’échange, le souci de la précision et de parler en connaissance des choses d’où la maitrise de l’art de questionner à la manière de l’enquêteur de police, rester dans les faits constatés)
• Faites toujours de votre mieux, votre « mieux » change d’instant en instant, quelles que soient les circonstances faites simplement de votre mieux et évitez de vous juger, de vous culpabiliser et d’avoir des regrets.
  (quel programme, il s’agit là d’instaurer le dialogue avec soi aussi recommandé par Socrate, sans jugement pour soi et j’ajouterai en s’assurant d’avoir toute la matière pour juger les autres).
• Soyer sceptique, mais apprenez à écouter. Ne vous croyez pas vous-même, ni personne d’autre. Utilisez la force du doute pour remettre en question tout ce que vous entendez : est vraiment la vérité ? Ecoutez qui l’intention qui sous-entend les mots et vous comprendrez le véritable message.
  (je remplacerai plutôt le scepticisme par vigilance, il y a différentes façons d’écouter, cela s’apprend aussi)

L’assertivité, le troisième mode opératoire est la base de la communication non violente.

C’est savoir exprimer ses idées, ses opinions, ses sentiments, en respectant ceux des autres, avec la volonté de ne pas altérer la relation.
Les 3 étapes à installer dans notre pensée pour un échange constructif :

• nous connecter avec nous même en sachant écouter ce qui se passe à l’intérieur de nous (nos sentiments nos besoins) ;
• nous connecter avec les autres en apprenant à écouter leurs sentiments leurs besoins ;
• être authentique et vrai avec nous-mêmes et les autres en abandonnant les préjugés les généralisations, les faux semblant qui occultent la réalité.

La mise en pratique de ces modes opératoires peut paraitre évidente, mais elle nécessite une grande rigueur et surtout la prise de contrôle de votre émotivité. Cette mécanique cérébrale, qui est la plus rapide de toute, est là pour garder votre identité bien souvent au détriment de la prise en compte de l’identité de l’autre.

Nous avons parcouru bien des sujets qui font la nature d’une bonne relation, nous y reviendrons dans les détails pour approfondir et éclairer le chemin à prendre.

Changer nos comportements est le commencement à toute évolution. Evoluer dans votre rapport aux autres c’est plus de bonheur. Rendre la relation équilibrée et efficiente la transforme en force motrice du bien-être.

Liens utiles :
 www.cnvformations.fr

Bibliographie :
 « Le cinquième Accord Toltèque » de Don Miguel et Don José Ruiz